Les scénographies à usage unique : terminé ! Il est grand temps pour l’évènementiel de s’inscrire dans une démarche résolument écolo ! Si nous avions déjà aborder le sujet du mobilier événementiel durable, et de l’upcycling , nous explorons ici une autre voie : celle de la récup ! Comment faire du neuf avec du vieux quand on parle de scénographie évènementielle ? Suivez le guide !
Scéno écolo : les marchés aux puces
Il existe à Paris quelques temple de la seconde main : les indémodables marchés aux puces ! Les Puces de Vanves d’abord (14ème), où plus de 380 professionnels étalent leurs trouvailles de la semaine chaque samedi et dimanche. Meubles et objets des trois derniers siècles, ferronnerie, luminaires et autres verreries, sans oublier bijoux, vieilles radios et monnaies oubliées. Bref, de quoi monter de belles scénographies.
A l’est, on trouve depuis 1860 le marché de Porte de Montreuil, ouvert du samedi au lundi. Objets, vêtements et accessoires s’y dégotte en pagaille et (avec un peu de chance) à bas prix. Immense bric-à-brac, on trouve ici de tout : bibelots, épices, outillage, petit mobilier… Du côté du rond-point, les commerçants spécialisés dans le vintage abondent. Couvre-chefs, accessoires d’avant-guerre, chemises 60s et vestes en cuir sont au rdv.
Enfin, ouvert samedi-dimanche-lundi également, le marché aux puces de Clignancourt (18ème) ne manque pas de merveilles ! Trois hectares, 2 500 stands pour le plus grand bonheur des chineurs, collectionneurs et… scénographes ! Meubles anciens, objets et accessoires insolites sont y sont légion.
Scéno écolo : misez sur les brocanteurs !
Naturellement, si les marchés aux puces sont des réservoirs sans fin d’éléments de récup’ pour des scénographies évènementielles responsables, on pourra également fureter parmi les stands des brocantes locales ou de quartiers. Effectuer quelques recherches pour vous tenir au parfum des prochains vide-greniers alentours et foncez !
Autrement, certains locaux commerciaux spécialisés dans les objets de seconde main commencent à fleurir dans Paris. Par exemple, la boutique Un Jour Une Vieillerie (12ème) a tout d’une brocante permanente. On doit cette initiative à Alexandra, insatiable chineuse qui parcourt la France en quête de bleus de travail, jouets oubliés et enseignes publicitaires vintage.
crédit photo : Un Jour Une Vieillerie
Rue Jean-Pierre Timbaud (11ème), Unikobjekt œuvre dans le même esprit. De brocanteur clandestin dans son appartement de Bagnolet, Pierre est passé exposant avec pignon sur rue. Ses trouvailles franciliennes s’alignent en vitrine. Vases et argenterie mais aussi mobilier aussi imposant que vintage, les perles ne manquent pas ! Et à bon prix.
Une alternative économique et écologique : La Boutique sans argent
Totalement adepte de la philosophie de l’upcycling, la Boutique sans argent va plus loin encore que le concept de la brocante. Installé dans le 12 ème arrondissement (2 rue Edouard Robert), le local de l’association est un sanctuaire pour les objets abandonnés. On peut aussi bien venir y déposer des objets dont on n’a plus besoin qu’en récupérer pour leur donner une seconde vie. Et pas besoin de faire de don pour prendre. La philosophie du lieu est simple comme bonjour : si quelqu’un peut tirer quelque chose de tel ou tel objet, qu’il s’en empare ! Par ailleurs, l’association propose des ateliers d’upcycling et de couture !
crédit photo : https://laboutiquesansargent.org/
Voilà, il ne vous reste plus qu’à partir chiner, pour une scéno plus responsable !
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