Enfin ! Les cerisiers sont en fleur ! Et avec l’arrivée du printemps 2022, le Japon s’invite dans la capitale française. Que vous soyez plutôt manga ou plutôt sushi, plutôt cinéma ou bien histoire médiévale nippone, les activités mettant le Pays du Soleil Levant à l’honneur ne manquent pas cette année à Paris. Voici donc un petit aperçu de l’offfre culturelle et gastronomique japonaise ! Pas besoin de faire vos valises, c’est par ici que ça se passe.
Le Japon à Paris : Hanami, « regarder les fleurs »
Regarder les fleurs ! C’est à cette activité contemplative qu’invite le rituel traditionnel japonais d’Hanami. Pour vous adonnez à cette méditative activité, rendez-vous au somptueux Domaine départemental de Sceaux, à 10 km au sud de Paris. En plus d’observer l’extraordinaire bourgeonnement des cerisiers du bosquet nord, on pourra tout au long du mois d’avril s’initier à l’art floral nippon nommé Ikebana. Des ateliers d’origami et de dessin Manga seront également proposés. 
Le quartier du Marais célèbre lui aussi la fête des cerisiers japonais. Aux monumentaux Cherry Blossoms de l’artiste britannique Damien Hirst de l’année passée (Fondation Cartier) succède les peintures de Vincent Heguy, à la Galerie Calmejane, dès fin mars. Une interprétation picturale et inspirée de l’Hanami. Une expo, gratuite, qui tombe à pic !
Le Japon à Paris : des expos à ne pas louper !
Cette année, le Musée Guimet joue la carte Japon. Une sensationnelle exposition y est en effet proposée jusqu’au 20 juin 2022 : L’Arc et le Sabre. Deux indices qui nous mènent tout droit à la fascinante figure du Samouraï, membre de la classe guerrière qui dirigea le Japon féodal durant 700 ans. Objets d’art, armures, estampes, photographies… Autant d’éléments historiques proposant une plongée dans le passé turbulent d’un pays martial. Au musée Guimet également, nous pourrons apprécier le titanesque travail de la plasticienne japonaise Chiaru Shiota. A la manière d’une araignée, l’artiste à tisser une immense toile rouge, s’emparant de l’espace et de tout une batterie d’objets… Une proposition qui vaut le coup d’œil !
Autre expo à ne pas manquer : Un an avec Tora San ! Longtemps négligé en Europe, le personnage de Tora San, créé par Yoji Yamada, est l’un des piliers du cinéma populaire japonais. Le 18 mai 2022, la Maison de la culture du Japon à Paris lance pour une année une rétrospective des 50 films de la série C’est dur d’être un homme (Otoko wa tsurai yo). Un monument du 7ème art nippon ! Cet été, du 14 au 17 juillet, les amoureux de culture japonaise seront servis, avec la 21e édition du festival Japan Expo. Le lieu ? Parc des expositions de Villepinte, à 30 min du Paris. 140 000 m² répartis en 4 halls. Au programme ? Manga, arts martiaux, jeu vidéo, folklore nippon, J-music, musique traditionnelle et gastronomie !
Le Japon à Paris : Quelques adresses gourmettes
Considéré comme l’une des plus saines et des plus sophistiquées au monde, la cuisine japonaise séuduit chaque année un nombre croissant de gastronomes. De New-York à Hong-Kong, de Cape Town à Moscou, les chefs nippons jouent du couteau et proposent souvent de belles atmosphères, intimes et confidentielles. Voici quelques suggestions parisiennes.
Sushi Shunei, nouvelle table du 18ème arrondissement, étoilée Michelin, propose des sushis uniquement. Le maître est ici très expérimenté, travaillant des viandes choisies dans des conditions thermiques optimales. Design épuré, traditionnel. (2 rue Audran, 120/170 €). 
Dans le 3ème arrondissement, Ogata, emblématique temple du Marais dédié à l’art de vivre japonais, a lui aussi décroché son étoile ! Raffinement culinaire et beaux produits – de saison – à l’image de la barbue sautée et sa sauce beurre-soja (16 rue Debelleyme, 65/170 €).
Les gourmets souhaitant pousser l’expérience du poisson son cru à son apogée se rendront à l’Abysse, au Pavillon Ledoyen, dans le 8ème. Douze places, distribuées autour du comptoir, permettent de jouir du spectacle. Le maître sushi effectue ses découpes précises dans la chair de poissons d’une remarquable qualité (8 avenue Dutuit, 100/320 €).
Dans une gamme plus accessible, citons l’excellent Kisin, dans la 8ème également. Un chef tokyoïte s’active dans sa petite échoppe minimaliste pour servir une des udons simples, sains et savoureux (9 rue de Ponthieu, 30/45 €).
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